Francophonie : Annick Girardin n’a rien contre Michaëlle Jean
Dans une mise au point qu’elle a fait parvenir à Jeune Afrique, la secrétaire d’État française au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin, s’élève contre « l’allégation » selon laquelle elle serait réticente à la candidature de la Canadienne Michaëlle Jean à la tête de l’organisation francophone.
Annick Girardin, en juillet 2014 à Paris © Vincent Fournier/J.A.
Publié le 31 octobre 2014 Lecture : 1 minute.
Mise au point d’Annick Girardin
"L’article "Francophonie : Macky Sall soutient Henri Lopès, Alain Juppé préfère Michaëlle Jean", publié dans le numéro n°2807 de Jeune Afrique, mentionne ma prétendue "réticence" à la candidature canadienne de Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Vous mentionnez que j’ai été "députée de Saint-Pierre-et-Miquelon, petit archipel au large du géant canadien" et en déduisez que je serais"particulièrement allergique" à cette candidature.
Je conteste catégoriquement cette allégation qui n’a aucun fondement. Je n’ai pas exprimé à ce stade de préférence pour une candidature. J’ai en revanche rencontré les différents candidats auxquels j’ai présenté ma vision d’une OIF moderne. Quant à l’idée selon laquelle l’origine géographique d’une personnalité serait le seul déterminant de ses choix politiques, j’avoue qu’elle me choque, comme elle doit choquer je n’en doute pas tous les francophones."
Réponse de la rédaction
Dont acte. Mme Girardin n’a, effectivement, exprimé à ce stade aucune préférence, ni aucune réticence, vis-à-vis de tel ou tel candidat. Tout au moins publiquement – mais c’est cela qui compte.
