Le Namibien Frankie Fredericks démissionne de la présidence de la Commission d’évaluation des JO 2024

L’ancien athlète namibien Frankie Fredericks, mis en cause dans la presse française pour des soupçons de corruption, a annoncé ce mardi qu’il démissionnait de la présidence de la Commission d’évaluation des jeux Olympiques 2024.

Portrait de Frankie Fredericks après sa victoire aux jeux du Commonwealth en 2002. © PHIL NOBLE/AP/SIPA

Portrait de Frankie Fredericks après sa victoire aux jeux du Commonwealth en 2002. © PHIL NOBLE/AP/SIPA

Publié le 7 mars 2017 Lecture : 1 minute.

« Il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale », explique Frankie Fredericks dans un communiqué relayé par l’AFP pour justifier sa décision.

« Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition », ajoute-t-il dans le document

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Membre du CIO depuis 2012, l’ancien champion du monde du 200m précise qu’il ne participera pas au vote pour la désignation de la ville hôte des JO 2024, en septembre prochain à Lima.

Soupçons de corruption

Lundi 6 mars, la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a annoncé de son côté que Fredericks serait remplacé au sein du groupe de travail de l’instance sur la réintégration de l’athlétisme russe accusé de dopage institutionnalisé.

Dans un article daté du samedi 4 mars, le quotidien français Le Monde avance que Frankie Fredericks a reçu un versement de 299 300 dollars le jour même de l’attribution des jeux Olympiques par le Comité international olympique (CIO) à Rio, le 2 octobre 2009 à Copenhague.

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L’ancien sprinteur assure que ce versement a été réalisé « conformément à un contrat daté du 11 mars 2007 », « pour services rendus entre 2007 et 2011 », et que le paiement « n’a rien a voir avec les jeux Olympiques ».

Ce versement provient d’une société off-shore, et lui aurait été versée par le fils de l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack, Papa Massata Diack. Ce dernier est accusé d’avoir reçu 1,5 millions de dollars de la part d’un homme d’affaire brésilien, Arthur César de Menezes Soares Filho, trois jours avant que Rio ne soit choisie comme ville hôte des JO 2016.

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