Côte d’Ivoire : le procès de Simone Gbagbo de nouveau reporté au 14 mars

Le procès de Simone Gbagbo, jugée pour crime contre l’Humanité aux assises d’Abidjan, a de nouveau été reporté mercredi 8 mars. Les audiences reprendront le 14 mars.

Simone Gbagbo, en juillet 2002. © MARTIAL TREZZINI/AP/SIPA

Simone Gbagbo, en juillet 2002. © MARTIAL TREZZINI/AP/SIPA

Publié le 8 mars 2017 Lecture : 1 minute.

De reports en suspensions : au terme d’une trentaine de minutes d’audience, le procès de l’ancienne première dame a de nouveau été ajourné. En cause : la non communication de plusieurs pièces et procès verbaux aux trois avocats commis d’office de Simone Gbagbo, qui refuse toujours de comparaître aux assises d’Abidjan.

« Toutes les pièces qui figurent dans le dossier et sur lesquelles je vais me fonder ont été communiquées », a protesté le procureur général avant que la séance ne soit suspendue.

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« Nous assistons à des manœuvres dilatoires »

« Aujourd’hui, les avocats ont soulevé un problème, à la reprise ils en soulèveront un autre : nous assistons à des manœuvres dilatoires », a déploré Me Soungalo Coulibaly, avocat des parties civiles.

Une stratégie que dément l’équipe de défense de l’ancienne première dame. « Nous n’empêchons pas le procès d’avancer, nous faisons ces demandes pour que ce procès soit équitable », a affirmé à la barre l’un des avocats de la défense, Me Amani Kouamé. « C’est un procès historique et il faut prendre le temps de rendre une bonne décision », a poursuivi l’avocat, commis d’office à la défense de Simone Gbagbo en décembre dernier aux côtés de Me Claude Mentenon et Georges Vieira Patrick.

Procès bloqué

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Depuis des mois, le procès de l’ancienne première dame, jugée depuis le 31 mai 2016 pour crime contre l’humanité, semble paralysé par des questions de procédure et peine à entrer dans le fond des débats.

Un procès qui se déroule par ailleurs sans l’accusée : depuis novembre, Simone Gbagbo refuse en effet de comparaître. Tout comme sa première équipe de défense, qui avait claqué la porte des assises au même moment pour « protester contre le refus du tribunal de procéder à certaines auditions ». Depuis des semaines, elle exigeait la comparution de plusieurs personnalités de la crise post-électorale, dont l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro.

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