Exclusif : Veolia riposte aux critiques du gouvernement gabonais

Malgré un accord de renouvellement de la concession de Veolia au Gabon, signé en janvier mais rendu public seulement début mars, les autorités de Libreville ont vivement attaqué la gestion du groupe français.

Société d’Electricité et d’Eaux du Gabon à Libreville. © Flickr / CC BY-NC-SA 2.0

Société d’Electricité et d’Eaux du Gabon à Libreville. © Flickr / CC BY-NC-SA 2.0

Publié le 9 mars 2017 Lecture : 1 minute.

Dans un article paru le 7 mars dans le quotidien l’Union, le ministre de l’Énergie Guy-Bertrand Mapangou a annoncé le renouvellement, pour une durée de cinq ans, de la concession de la SEEG, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (51% Veolia, 49% investisseurs et État gabonais), tout en dénonçant une situation du secteur proche de la “catastrophe”. Pour le responsable gouvernemental, les quatre objectifs de la concession ayant trait aux tarifs, à l’équilibre financier, à l’accès des populations à l’eau et à l’énergie, et à la maintenance des équipements n’ont pas été atteints.

Chez Veolia, on ne cache pas le courroux provoqué par cette attaque par voie de presse. “Sur la forme, nous avons tout d’abord été un peu surpris et forcément déçus de l’interpellation du ministre. Nous avons appris la création d’une commission ministérielle [sur la SEEG] par cet article et nous n’avons jamais été consultés”, a déclaré en exclusivité à Jeune Afrique Business+, Patrice Fonlladosa, directeur Afrique - Moyen-Orient du groupe.

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