Exclusif : Veolia riposte aux critiques du gouvernement gabonais
Malgré un accord de renouvellement de la concession de Veolia au Gabon, signé en janvier mais rendu public seulement début mars, les autorités de Libreville ont vivement attaqué la gestion du groupe français.
Dans un article paru le 7 mars dans le quotidien l’Union, le ministre de l’Énergie Guy-Bertrand Mapangou a annoncé le renouvellement, pour une durée de cinq ans, de la concession de la SEEG, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (51% Veolia, 49% investisseurs et État gabonais), tout en dénonçant une situation du secteur proche de la “catastrophe”. Pour le responsable gouvernemental, les quatre objectifs de la concession ayant trait aux tarifs, à l’équilibre financier, à l’accès des populations à l’eau et à l’énergie, et à la maintenance des équipements n’ont pas été atteints.
Chez Veolia, on ne cache pas le courroux provoqué par cette attaque par voie de presse. “Sur la forme, nous avons tout d’abord été un peu surpris et forcément déçus de l’interpellation du ministre. Nous avons appris la création d’une commission ministérielle [sur la SEEG] par cet article et nous n’avons jamais été consultés”, a déclaré en exclusivité à Jeune Afrique Business+, Patrice Fonlladosa, directeur Afrique - Moyen-Orient du groupe.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »