Centrafrique : un Casque bleu sénégalais tué à Bangui
Selon un communiqué de l’ONU, un Casque bleu sénégalais a été tué mercredi 8 mars à Bangui « par des individus armés non identifiés ». La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de sa mort.
![Des casques bleus de la mission de l’ONU en Centrafrique en patrouille dans les rues de la capitale Bangui, le 12 février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2016/06/21/sipa_ap21857509_000012.jpg)
Des casques bleus de la mission de l’ONU en Centrafrique en patrouille dans les rues de la capitale Bangui, le 12 février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA
« L’agression a eu lieu mercredi soir et le Casque bleu est décédé quelques heures plus tard à l’hôpital de la Minusca, où il avait été transporté d’urgence », précise le document.
La Minusca « indique qu’une enquête a immédiatement été ouverte pour faire toute la lumière sur cet horrible incident et déterminer les circonstances exactes » dans lesquelles il s’est produit, ajoute-t-il.
Selon l’ONU, le Casque bleu a été tué par des « individus armés non identifiés ». Il était en civil, non loin de la base de la Minusca, en plein centre de la capitale centrafricaine, a commenté à l’AFP une source onusienne.
« La Minusca rappelle que porter atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre », conclue-t-elle en présentant ses condoléances « à la famille de la victime, à son contingent et à son pays, le Sénégal ».
12 500 Casques bleus en Centrafrique
Début janvier, deux Casques bleus marocains avaient été tués dans le sud-est de la Centrafrique par des hommes armés, qui avaient attaqué leur convoi. Quelques jours plus tard, un troisième Casque bleu bangladais était tué dans le nord-ouest alors que son convoi essuyait des tirs.
Un Casque bleu sénégalais avait déjà été tué à Bangui en juin dernier, dans des circonstances indéterminées.
La Minusca compte près de 12 500 hommes en Centrafrique. Un calme relatif est revenu à Bangui, mais des groupes armés sont encore actifs dans l’intérieur du pays.
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