France : François Fillon au cœur d’une nouvelle polémique
Alors qu’il devra faire face mercredi aux juges d’instruction dans le cadre de l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs concernant son épouse, le candidat de la droite à l’élection présidentielle a été la cible dimanche de nouvelles révélations. Selon le Journal du dimanche (JDD), François Fillon se serait fait offrir pour 48 500 euros de costumes sur-mesure depuis 2012.
![Le candidat à l’élection présidentielle 2017 pour le parti Les Républicains, François Fillon, en meeting à Orléans (centre), le 7 mars 2017. © Christophe Ena/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/03/13/sipa_ap22024106_000012.jpg)
Le candidat à l’élection présidentielle 2017 pour le parti Les Républicains, François Fillon, en meeting à Orléans (centre), le 7 mars 2017. © Christophe Ena/AP/SIPA
Pas moins de 48 500 euros de vêtements auraient été réglés en cinq ans à la boutique Arnys, à Paris, pour le compte de François Fillon, a révélé dimanche 12 mars le JDD. Sur cette somme, 35 500 euros auraient été payés en liquide auprès de la célèbre enseigne de la rue de Sèvres spécialisée dans la confection de costumes sur-mesure.
Selon l’hebdomadaire, les 13 000 euros restants auraient été réglés par chèque le 20 février dernier par un de ses amis dont le nom n’a pas été divulgué.
C’est ma vie privée
Face à ces nouvelles accusations, l’ex-Premier ministre s’est fermement défendu lundi matin sur l’antenne d’Europe 1. « C’est ma vie privée (…) j’ai parfaitement le droit de me faire offrir un costume par un ami, ce n’est pas interdit », a martelé François Fillon sur la chaîne de radio française, dénonçant une opération conduite contre lui. « Plus on va m’attaquer, plus je vais répondre », a promis le candidat à l’élection présidentielle 2017.
Ce dernier devra s’expliquer mercredi devant les juges d’instruction du Pôle financier du tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de l’affaire dite du « PenelopeGate », pour laquelle il risque la mise en examen. Il ne sera pas interrogé sur ces nouvelles révélations dont les magistrats ne sont pas saisis.
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