« Un nombre d’obligations et d’engagements clés en matière de gouvernance, de lieux, de financement ainsi que de management des risques et assurances ne sont pas remplis », explique la Fédération des jeux du Commonwealth (CGF) pour justifier sa décision rendue publique lundi 13 mars.

Selon Louise Martin, présidente de l’organisation, la CGF explore actuellement les options alternatives, incluant la possibilité d’organiser l’édition des jeux 2022 dans un autre pays d’accueil. La fédération insiste toutefois dans le communiqué sur sa volonté d’organiser les jeux sur le continent africain et laisse ouvert à ce titre le dialogue avec l’Afrique du Sud.

Des financements insuffisants

D’après le site d’information sud-africain TimesLive, la présidente de la CGF s’était rendue la semaine dernière à Pretoria pour tenter à la dernière minute de convaincre le gouvernement sud-africain d’apporter un soutien financier plus importants à l’organisation des jeux 2022, estimée à 8 milliards de rands (plus de 570 millions d’euros).

« Personne ne doit être blâmé », a déclaré Sam Gideon, le président du comité national olympique sud-africain (Sasoc), cité par le site d’information sud-africain Eyewitness News, justifiant cet échec par l’insuffisance de financements de son ministère.

Le gouvernement sud-africain n’a pas encore officiellement réagi. Fikile Mbalula, le ministre des Sports, a indiqué sur son compte Twitter qu’il donnera une conférence de presse conjointe avec les autorités de la province du Kwazulu-Natal et de la ville de Durban ce mardi, en fin de matinée.

https://twitter.com/MbalulaFikile/status/841538023900745728