CAF : Issa Hayatou, enfin !
Pendant près de trente ans, Issa Hayatou a dirigé, d’une main de fer, le football africain. Un trop long règne, que Jeune Afrique a suivi de près, de son élection surprise, en mars 1988 à Casablanca, à sa chute, ce 16 mars à Addis-Abeba, au terme de sept mandats
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Marwane Ben Yahmed
Directeur de publication de Jeune Afrique.
Publié le 22 mars 2017 Lecture : 1 minute.
Comme beaucoup à l’époque, nous avions cru à ses promesses. Mais nous n’avons pu que constater, au fil du temps, que le fringant dirigeant de la fin des années 1980 s’était rapidement mué en satrape avachi, s’accrochant coûte que coûte au pouvoir, évinçant ses concurrents potentiels un à un, s’entourant d’une cour d’affidés qui garnissaient les multiples commissions et sous-commissions de la CAF, cooptant ses fidèles, qu’il inondait de privilèges en échange de leur soutien.
Il incarnait à nos yeux tout ce que les Africains ne supportent plus
Il incarnait à nos yeux tout ce que les Africains ne supportent plus : les promesses non tenues, le pouvoir à durée indéterminée, les soupçons de corruption et de népotisme. Nous lui avons consacré de multiples articles et éditoriaux, l’avons interviewé pour essayer de comprendre ce personnage secret et tortueux et avons activement milité pour son départ. Une somme consultable sur notre site jeuneafrique.com. Puisse son successeur, Ahmad Ahmad, rattraper le temps perdu et redorer le blason du sport roi sur le continent.
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