États-Unis : ordinateurs et tablettes bientôt bannis sur certains vols en provenance du Moyen-Orient

L’administration Trump a annoncé ce mardi l’interdiction pour les passagers de certaines compagnies aériennes faisant la liaison entre dix aéroports du Moyen Orient et les États-Unis d’embarquer en cabine leurs appareils électroniques, à l’exception de leur téléphone.

Un avion de la compagnie Qatar Airways. Photo d’illustration. © Michael Probst/AP/SIPA

Un avion de la compagnie Qatar Airways. Photo d’illustration. © Michael Probst/AP/SIPA

Publié le 21 mars 2017 Lecture : 1 minute.

S’ils veulent se rendre aux États-Unis, les passagers provenant de huit pays du Moyen-Orient devront dorénavant mettre en soute leurs tablettes, ordinateurs ou tout autre appareil électronique plus gros qu’un téléphone portable.

Pour l’administration Trump, cette mesure vise à prévenir le « risque d’attentat ».

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Un « risque d’attentat »

« L’examen de renseignements indique que des groupes terroristes continuent de viser le transport aérien et cherchent de nouvelles méthodes pour perpétrer leurs attentats, comme dissimuler des explosifs dans des biens de consommation », a justifié un haut responsable de l’administration Trump auprès de l’AFP.

« Sur la base de ces informations, [le secrétaire à la Sécurité intérieure John Kelly] « a décidé qu’il était nécessaire de renforcer les procédures de sécurité pour les passagers au départ direct de certains aéroports et à destination des États-Unis », a ajouté un autre responsable.

Huit pays concernés

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Les neuf compagnies aériennes concernées, parmi lesquelles figurent Qatar Airways, Emirates ou Turkish Airlines, ont 96 heures à compter de ce mardi pour mettre en œuvre la mesure. À défaut, la cinquantaine de vols qu’elles assurent quotidiennement au départ de dix aéroports internationaux vers les États-Unis pourraient être supprimés.

Les dix aéroports en question sont implantés dans huit pays, tous considérés comme des alliés ou des partenaires des États-Unis : la Jordanie (Amman), l’Égypte (Le Caire), la Turquie (Istanbul), l’Arabie Saoudite (Jeddah et Riyad), le Koweït (Koweït city), le Qatar (Doha), les Émirats arabes unis (Dubaï et Abou Dhabi) et le Maroc (Casablanca).

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D’après la chaîne de télévision CNN, qui cite un responsable américain, la menace proviendrait du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), actif au Yémen.

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