L’OMS confirme la fin de l’épidémie d’Ebola au Nigeria

« L’épidémie (d’Ebola) a été stoppée au Nigeria. Il s’agit d’une réussite spectaculaire qui montre au monde entier que l’Ebola peut être stoppé », a déclaré lundi le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Nigeria, Rui Gama Vaz, lors d’une conférence de presse à Abuja.

Un enseignant prend la température des élèves à Lagos le 8 octobre 2014. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Un enseignant prend la température des élèves à Lagos le 8 octobre 2014. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Publié le 20 octobre 2014 Lecture : 2 minutes.

C’est seulement  42 jours depuis la confirmation du dernier cas – soit deux périodes d’incubation de 21 jours – que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officialisé la fin de l’épidémie d’Ebola au Nigeria.

"Il s’agit d’une réussite spectaculaire qui montre au monde entier que l’Ebola peut être stoppé", a déclaré lundi 20 octobre le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Nigeria, Rui Gama Vaz, lors d’une conférence de presse à Abuja.

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Au total, le virus aura infecté vingt personnes dont huit mortellement.

Le premier cas avait été detecté le 20 juillet à Lagos. Quand ce fonctionnaire libérien, Patrick Sawyer, est mort du virus Ebola dans une clinique privée cinq jours après son arrivée dans la cpitale nigérianne, les pires scénarios-catastrophes ont été envisagés quant aux ravages que pourrait provoquer le premier cas importé du virus mortel dans une mégalopole de plus de 20 millions d’habitants.

Pourtant, l’épidémie a été contenue rapidement et n’a fait que 20 victimes dans ce pays de 170 millions d’habitants, dont huit sont décédées. Au Nigeria, comme au Sénégal -où un seul cas importé de Guinée a pu être soigné, sans générer d’autres cas- la réaction très rapide des autorités et le déploiement d’équipes chargées de surveiller toutes les personnes entrées en contact avec des malades ont été des éléments-clés pour stopper la chaîne de contamination.

Ce travail de fourmi a été possible dans une ville comme Lagos grâce à un dispositif d’urgence existant, destiné à la lutte contre la polio, immédiatement adapté à l’Ebola, et à l’expertise de spécialistes des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), déjà présents au Nigeria. Près de 900 personnes potentiellement à risque ont été suivies à Lagos et à Port-Harcourt, où un collègue de M. Sawyer, infecté, s’était enfui, y contaminant à son tour un médecin.

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Au total, 1 800 employés ont été mobilisés et formés au repérage de personnes à risque, de la décontamination des lieux infectés et au traitement des malades, explique le docteur Faisal Shuaib, à la tête du centre opérationnel d’urgence contre l’Ebola.

(Avec AFP)

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