Centrafrique : une vingtaine de morts dans des heurts entre groupes armés

Une vingtaine de personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans des heurts entre groupes armés en Centrafrique à Bakouma, une région du nord-ouest du pays.

Des rebelles de la Séléka à Bria, dans le nord-est de la Centrafrique, en 2013. © Jacob Zocherman/AP/SIPA

Des rebelles de la Séléka à Bria, dans le nord-est de la Centrafrique, en 2013. © Jacob Zocherman/AP/SIPA

Publié le 24 mars 2017 Lecture : 1 minute.

« Des heurts ont éclaté en début de semaine dans des villages situés aux abords de la ville de Bakouma (nord-ouest), avant de gagner le centre même de Bakouma. Ces heurts ont déjà fait au moins une vingtaine de morts, pour la plupart des civils pris dans le champs de l’action ou atteints par des balles perdues », a expliqué à l’AFP ce jeudi 23 mars une source militaire, évoquant des combats entre ex-Séléka et ex-anti-Balaka.

« Il s’agit d’un bilan qui est provisoire et susceptible de s’alourdir, en raison des combats qui sont assez violents et qui se poursuivaient par endroits », a poursuivi la source, ajoutant que la situation était « très préoccupante » car Bakouma était une zone « très sensible ».

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La Minusca tenue à l’écart de Bakouma

La patrouille dépêchée par la Mission des Nations unies en Centrafrique a été empêchée d’accéder à Bakouma, suite à la destruction volontaire d’un pont, d’après le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro qui s’est exprimé devant la presse ce mercredi 22 mars.

Cette zone, dépourvue de présence militaire centrafricaine ou onusienne, abrite un gisement d’uranium.

Le gisement  d’uranium de Bakouma avait été racheté à la société canadienne UraMin en 2007 par la société française Areva, à la suite d’une convention conclue avec le régime du président François Bozizé. Areva avait suspendu ses activités à Bakouma en 2012.

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