Un jihadiste cherchant à rejoindre l’EI arrêté au Maroc

Un Marocain résidant en France, désigné par ses initiales « N.R », a été arrêté mercredi à l’aéroport international Mohammed-V de Casablanca, au Maroc.

Un combattant jihadiste du groupe EI à la frontière entre la Syrie et l’Irak. © AFP

Un combattant jihadiste du groupe EI à la frontière entre la Syrie et l’Irak. © AFP

Publié le 16 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

Selon les autorités marocaines, ce Marocain résidant en France mercredi 15 octobre cherchait à rejoindre le groupe État islamique (EI) via la Turquie, accompagné de ses deux filles de nationalité française âgées de quatre et deux ans.

Selon la même source, outre les deux fillettes, l’homme interpellé se trouvait en compagnie "d’une citoyenne marocaine avec laquelle il a contracté un mariage coutumier". "Son épouse, de nationalité française, serait restée en France", est-il encore indiqué.

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Le texte précise que les deux adultes "seront présentés à la justice dès clôture de l’enquête". Quant aux deux filles, il n’est pas fait mention des modalités de leur retour, ni de leur lieu de résidence en France.

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L’homme, "avait déjà été interpellé en France et faisait l’objet d’un contrôle judiciaire", a ajouté le ministère de l’Intérieur dans un communiqué cité par l’agence de presse MAP.

Le ministère de l’Intérieur note, par ailleurs, que ce Marocain était "en relation" avec la "cellule terroriste démantelée le 14 août dernier". Celle-ci "se chargeait d’envoyer des combattants en Syrie et en Irak" et "était en contact étroit avec des dirigeants extrémistes du groupe terroriste Daech (acronyme arabe de l’EI)", a-t-il relevé.

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À l’époque, les autorités marocaines et espagnoles avaient communiqué sur le démantèlement de cette cellule, Madrid signalant qu’elle était active dans la région de Tétouan, Fnideq (nord), Fès (centre) ainsi que dans l’enclave de Ceuta.

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Rabat a annoncé de multiples opérations contre des "cellules terroristes" au cours des derniers mois, et le gouvernement marocain a récemment adopté un projet de loi visant à renforcer sa législation antiterroriste afin de lutter contre l’enrôlement de ressortissants par l’organisation EI.

Plus de 2 000 jihadistes marocains – dont des binationaux – combattent actuellement en Syrie et en Irak, selon Rabat.

(Avec AFP)

 

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