Mali : trois morts dans deux attaques distinctes ce week-end
Deux soldats et un douanier maliens ont été tués dans deux attaques distinctes au Mali, l’une dans le Nord et l’autre dans le Sud, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources militaires et de sécurité.
![En janvier 2017 à proximité d’un camp militaire à Gao, au Mali. © Yacouba Cisse/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/01/19/sipa_ap22001324_000002.jpg)
En janvier 2017 à proximité d’un camp militaire à Gao, au Mali. © Yacouba Cisse/AP/SIPA
Une première attaque a visé dans la nuit de vendredi 25 à samedi 26 mars un poste de sécurité de l’armée malienne à Almoustarat, localité située à environ 120 km au nord de Gao, dans le Nord du Mali.
« Nous avons perdu deux hommes », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire, sans plus de détails. Une source militaire a, elle, fait état « d’au moins deux morts », laissant entendre que le bilan pourrait s’alourdir. « C’est une opération des terroristes », a-t-elle accusé, sans identifier de groupe particulier.
Un poste de douane attaqué
Une seconde attaque a visé samedi soir un poste de douanes de la localité de Ouélessébougou, à environ 80 km de Bamako, dans le sud du Mali, selon un responsable au ministère malien de la Sécurité et un élu local contactés par l’AFP.
« Un douanier a été tué et un autre gravement blessé », a précisé le responsable sécuritaire, mettant en cause « des bandits armés ». Le bilan a été confirmé à l’agence de presse par l’élu local, précisant que le douanier blessé se trouvait ce dimanche « entre la vie et la mort ».
Selon lui, l’attaque a été perpétrée par des « bandits » qui se seraient rendus sur le site « à moto ».
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