Tunisie : la montée de Slim Riahi inquiète les ténors
Grâce à ses moyens financiers très importants, Slim Riahi commence à agréger derrière lui un électorat urbain peu politisé. Peut-il faire de l’ombre aux favoris de la présidentielle tunisienne ?
Alors que, pour l’élection présidentielle du 23 novembre, tout laissait présager un duel entre Béji Caïd Essebsi, le leader de Nida Tounes, et Moncef Marzouki, le président sortant soutenu par une frange de l’électorat islamiste, un troisième homme est en train d’émerger : Slim Riahi, 42 ans, président de l’Union patriotique libre (UPL), par ailleurs richissime homme d’affaires et patron du Club africain, l’un des grands clubs de foot de la capitale.
>> Voir notre galerie de portraits intercatifs : qui sont les 27 candidats à la présidentielle tunisienne ?
"Aux législatives comme à la présidentielle, Riahi et son parti montent, analyse un spécialiste. Ils agrègent un électorat urbain et périurbain, jeune et peu politisé, qui ne se reconnaît pas dans les partis de l’establishment, Nida Tounes et Ennahdha. Et ils paraissent disposer de moyens financiers illimités."
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- Présidentielle américaine : Trump s’en prend à nouveau à Imane Khelif
- À peine de retour à Yaoundé, Chantal Biya s’occupe de ses affaires immobilières