Cameroun : libération de 27 otages chinois et camerounais

Vingt-sept otages chinois et camerounais enlevés en mai et juillet dans l’extrême-nord du Cameroun ont été libérés dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le président Paul Biya.

Le président camerounais Paul Biya, le 19 avril 2013 au palais présidentiel à Yaoundé. © AFP

Le président camerounais Paul Biya, le 19 avril 2013 au palais présidentiel à Yaoundé. © AFP

Publié le 11 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

"Les 27 otages enlevés le 16 mai à Waza (extrême-nord du Cameroun) et le 27 juillet à Kolofata ont été rendus cette nuit aux autorités camerounaises", indique M. Biya dans un communiqué lu samedi matin sur les antennes de la radio d’Etat.

"Les 10 ressortissants chinois, l’épouse du vice-Premier ministre (camerounais) Amadou Ali, le lamido de Kolofata et les autres membres de leur famille enlevés avec eux sont sains et saufs", assure le chef de l’Etat camerounais, dont le communiqué reste imprécis sur les contours de cette libération.

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Dans la nuit du 16 au 17 mai, des hommes armés avaient attaqué un campement d’ouvriers chinois à Waza, avant de tuer un militaire camerounais et d’enlever dix Chinois.

Attaques de Boko Haram

Les autorités camerounaises avaient attribué le rapt des Chinois au groupe islamiste nigérian Boko Haram – mouvement qui mène une insurrection dans le nord du Nigeria voisin depuis 2009.

Le 27 juillet, deux attaques simultanées, également attribuées à Boko Haram, avaient visé la résidence locale du vice-Premier ministre chargé des relations avec le Parlement, Amadou Ali, dont l’épouse avait été enlevée, et le Palais du Sultan de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, qui avait lui aussi été kidnappé avec son épouse et leurs cinq enfants. Au moins 15 personnes avaient été tuées lors de ces attaques.

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