Maroc : Casablanca grimpe dans le classement des centres financiers mondiaux

Selon l’indice GFCI du cabinet britannique Z/Yen, la capitale économique du royaume chérifien se hisse cette année en première position dans le classement des places financières africaines, et à la 30e place au niveau mondial.

Casablanca, en octobre 2013. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique

Casablanca, en octobre 2013. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique

Publié le 31 mars 2017 Lecture : 2 minutes.

Casablanca confirme sa place de grand centre financier, à en croire l’indice londonien Global Finance Centres Index (GFCI). D’après le dixième classement du cabinet britannique Z/Yen basé à Londres, la métropole marocaine de 3 millions d’habitants se situait au mois de mars au 30e rang mondial dans la liste des hubs financiers. Ce qui le place devant Dublin (33e), Kuala Lumpur (35e) voire même Doha et Amsterdam, respectivement 39e et 40e.

Casablanca se positionne par ailleurs comme première ville africaine de ce classement. Elle devance même ainsi la sud-africaine Johannesburg, qui n’apparaît qu’en 59e position − mais qui figure cependant dans la liste des centres financiers « en progression » − et l’île Maurice à la 71e place. La capitale économique du royaume chérifien a en outre gagné trois points dans le classement par rapport à l’année dernière.

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Au sein de la région Moyen-Orient et Afrique, Casablanca se situe en troisième position juste derrière Dubaï et Abou Dhabi, et n’est talonnée que par Tel-Aviv. Une progression spectaculaire si l’on prend en compte le fait qu’elle n’était encore qu’en 62e position (sur 83 places financières mondiales) il y a trois ans en 2014.

Bilan positif pour la Casablanca Finance City

À l’échelle mondiale, les trois premières places sont occupées par Londres, New York et Singapour. Paris n’arrive elle qu’à la 29e position après avoir gagné sept points.

Pour réaliser son classement GFCI, Z/Yen prend en compte plusieurs facteurs comme la bonne réputation d’une place financière, la flexibilité du marché du travail, la densité du tissu industriel, la stabilité politique ou le nombre de diplômés.

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Cette « récompense » du cabinet britannique sonne comme une réussite pour la place financière de la ville depuis 2010, la Casablanca Finance City. Lancée en 2008 sous l’impulsion du ministre de l’Économie de l’époque Salaheddine Mezouar [aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, ndlr] et du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri, elle s’inscrivait alors dans le cadre du projet de renforcement du secteur financier marocain.

Avec un objectif ambitieux à la clé : dépasser à terme l’Egyptian Exchange et prendre de court Algériens et Tunisiens, lesquels avaient lancé dès 2007 leur Tunis Financial Harbour.

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