Attaque du consulat américain de Benghazi : Ahmed Abou Khattala encourt la peine de mort
Un jury américain a prononcé mardi une nouvelle série d’inculpations à l’encontre d’Ahmed Abou Khattala, le cerveau présumé de l’attaque du consulat américain de Benghazi, en 2012. Le Libyen encourt désormais la peine de mort.
![Le consulat américain à Benghazi après une attaque, le 13 septembre 2012 en Libye. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/10/15/015102014112040000000benghazi.jpg)
Le consulat américain à Benghazi après une attaque, le 13 septembre 2012 en Libye. © AFP
Accusé par les États-Unis d’être responsable de l’attaque du consulat américain à Benghazi, le 11 septembre 2012, Ahmed Abou Khattala est menacé désormais par la peine de mort. Mardi 14 octobre, un grand jury de Washington a ajouté 17 nouvelles charges à son implication présumée dans la mort de quatre Américains, dont leur ambassadeur en Libye, Christopher Stevens, lors de cet attentat. Selon le ministère américain de la Justice, s’il est reconnu coupable de certains de ces nouveaux chefs d’inculpation, Ahmed Abou Khattala pourrait être condamné à mort. En juin, ce Libyen, détenu aux États-Unis, avait plaidé non coupable de "conspiration en vue d’apporter un soutien matériel à des terroristes".
"Ces nouvelles inculpations reflètent le rôle central d’Ahmed Abou Khattala dans l’attaque du complexe américain à Benghazi qui a conduit à la mort de quatre courageux Américains, a déclaré le ministre de la Justice Eric Holder, cité dans le communiqué. Nous n’aurons de cesse de poursuivre en justice tous ceux qui commettent des actes de terrorisme odieux contre les États-Unis."
Ahmed Abou Khattala avait été capturé en Libye en juin par les Forces spéciales américaines, puis transféré aux États-Unis. L’attentat de Benghazi avait non seulement provoqué une vague d’effroi outre-Atlantique, mais aussi une vive polémique à Washington. Depuis l’attaque, les républicains accusent l’administration de Barack Obama en général et Hillary Clinton en particulier – elle était au moment des faits à la tête du département d’État – d’avoir dissimulé des informations en pleine campagne électorale présidentielle.
(Avec AFP)
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