Cinq choses à savoir sur la présence chinoise en Tunisie

En une décennie, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont été multipliés par dix environ. Et si le couple Chine-Tunisie s’était fait plutôt discret jusque-là, il connait depuis quelques mois un regain d’intérêt et d’activité.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, et son homologue chinois Wang Yi à Tunis le 13 mai 2016. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, et son homologue chinois Wang Yi à Tunis le 13 mai 2016. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 3 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, craint que l’Afrique ne devienne « une colonie chinoise ». C’est en tout cas ce qu’il a déclaré le 29 mars, dans une interview accordée à un journal allemand. Et s’il n’est pas le seul à s’inquiéter de l’offensive chinoise sur le continent, d’autres y voient plutôt des opportunités non négligeables. Un partenariat « gagnant-gagnant », en somme.

En janvier 2016, la visite du vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhang Ming, à Tunis confortait ce nouvel élan dans les relations entre la Tunisie et la Chine. Invitées quelques mois plus tôt par le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, à « investir davantage en Tunisie », les autorités chinoises avaient assuré vouloir renforcer le partenariat entre les deux pays, tout en aidant au développement économique et sécuritaire de la Tunisie.

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Depuis, les initiatives en ce sens se sont multipliées. La dernière en date : l’organisation d’un Forum économique tuniso-chinois le vendredi 31 mars sur les échanges commerciaux entre les deux pays et leurs perspectives d’évolution.

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