RDC : l’ONU découvre treize nouveaux charniers dans le Grand Kasaï

Selon le directeur du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’Homme (BCNUHD), des enquêteurs des Nations Unies ont découvert treize nouvelles fosses communes dans le centre de la République démocratique du Congo, où des violences meurtrières opposent les forces de l’ordre et une milice depuis plus de six mois.

Dans le Kasaï, en août 2007. © Lionel Healing/AP/SIPA

Dans le Kasaï, en août 2007. © Lionel Healing/AP/SIPA

Publié le 3 avril 2017 Lecture : 1 minute.

« Nous avons partagé avec les autorités la découverte de nouvelles fosses communes dans le Grand Kasaï. Leur nombre est passé de 10 à 23 dans le Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental », a déclaré à la presse ce lundi 3 avril le directeur du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’Homme (BCNUHD), José Maria Aranaz.

« On n’a pas encore enquêté dans la province de Lomami, mais on continue le travail puisque l’existence d’autres fosses communes est signalée », a-t-il ajouté. En revanche, pour José Maria Aranaz, « l’estimation du nombre des morts dans ces fosses communes est du ressort des autorités congolaises ».

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Des centaines de morts 

Le 8 mars, suite à une première déclaration de l’ONU, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a reconnu « l’existence de plus de trois fosses communes » dans la région, sans préciser l’identité des personnes tuées et ni les auteurs des tueries.

Puis le 22 mars, des enquêteurs de l’ONU ont recensé dix nouvelles fosses communes liées aux violences qui opposent les forces de l’ordre et les miliciens de Kamwina Nsapu dans le Kasaï.

Elles ont déjà causé la mort d’au moins 400 personnes dans la province.

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