RDC : quatre morts dans des heurts entre civils et policiers au lendemain de la journée ville morte

Des heurts ont éclaté mardi 4 avril dans une gare du sud-est de la RDC entre la population et des policiers, au lendemain d’une opération journée « ville morte » suivie dans la région. Selon les autorités, un officier de police et trois civils ont été tués.

La police congolaise se déploie à Kinshasa lors d’une manifestation de l’opposition, le 19 janvier 2015. © John Bompengo/AP/SIPA

La police congolaise se déploie à Kinshasa lors d’une manifestation de l’opposition, le 19 janvier 2015. © John Bompengo/AP/SIPA

Publié le 4 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Au lendemain de la journée « ville morte » lancé par l’opposition pour dénoncer le blocage de l’accord du 31 décembre, l’ambiance était tendue aux abords de la gare Kapolowe, localité située à 90 km au nord de Lubumbashi, la capitale du Haut Katanga.

D’après les déclaration du général Jean-Bosco Galenga, le chef de la police du Haut Katanga, ce mardi 4 avril à l’AFP, « le capitaine commandant du poste de police de la gare de Kapolowe est mort sauvagement, lapidé par la population en colère […]. Son garde du corps, donné pour mort, a été récupéré dans un état critique »

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Le responsable a également précisé à l’agence de presse que trois civils avaient trouvé la mort dans les heurts de la gare de Kapolowe.

Un habitant de la ville a lui aussi témoigné auprès de l’AFP. D’après lui, « ce [mardi] matin, la population, qui en a assez des tracasseries des policiers du poste de la gare de Kapolowe, a attaqué en représailles les policiers qui ont tué un pasteur […] ».

Selon le général Galenga, qui supervise les opérations sur place, le calme « se rétablit petit à petit » dans la ville ce mardi.

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Ces violences interviennent alors que la RDC continue de s’enfoncer dans une impasse politique, trois mois après la conclusion de l’accord du 31 décembre par la majorité et l’opposition.

Joseph Kabila a entamé lundi 2 avril, et pour deux jours, des consultations afin de trouver un compromis sur le sujet. Il devrait prendre la parole mercredi 05 avril devant les députés et sénateurs réunis en congrès.

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