Mali : un militaire français tué dans un accrochage avec des terroristes dans le sud-est
Un soldat français a été tué mercredi après-midi au Mali dans « un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays », ont annoncé jeudi la présidence et le ministère de la Défense français.
![Des soldats français, en patrouille dans le nord du Mali, près de Asongo, à la frontière du Niger, le 24 juin 2015. © Maeva Bambuck/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/04/06/sipa_ap21760457_000001.jpg)
Des soldats français, en patrouille dans le nord du Mali, près de Asongo, à la frontière du Niger, le 24 juin 2015. © Maeva Bambuck/AP/SIPA
Le président de la République « a appris avec une grande tristesse la mort (…) au Mali d’un caporal-chef du 6ème régiment du génie d’Angers », a déclaré la présidence dans un communiqué adressé jeudi 5 avril. Le ministère de la Défense a précisé de son côté qu’il se dénommait Julien Barbé.
« Les soldats de la force Barkhane participaient depuis le 27 mars aux côtés de leurs partenaires maliens et burkinabés à une opération militaire conjointe tripartite dans la zone frontalière située au sud de Hombori, à 200 kilomètres au sud-ouest de Gao », a spécifié le ministère.
Échanges de tirs
Selon la même source, l’accrochage s’est produit vers 16h30, heure locale, quand « un véhicule blindé léger engagé dans cette opération a subi une attaque par un engin explosif ».
« L’explosion a blessé légèrement deux soldats qui ont été immédiatement secourus par les équipes médicales de la Force » puis « le détachement de génie a été déployé pour prendre les mesures de sauvegarde suite à l’explosion et permettre la reprise de l’opération ».
Toujours selon le ministère, c’est « pendant ce travail » que « le détachement a été pris à partie par des tirs directs, touchant mortellement le caporal-chef Julien Barbé ».
17 soldats tués
François Hollande, qui a exprimé ses condoléances à ses proches, a « salué le sacrifice de ce soldat français tué dans l’accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays et la protection de nos concitoyens », selon l’Elysée.
La mort de ce soldat porte à 17 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le lancement de l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane, composée de 4 000 hommes, selon un décompte de l’AFP.
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