Maroc : « Le Petit Prince » traduit en hassanya

Le classique d’Antoine de Saint-Exupéry est traduit au Maroc en hassanya, langue parlée dans le Sahara.

Maroc: à Tarfaya, un musée est consacré à « St-Ex l’écrivain » et son Petit Prince © AFP

Maroc: à Tarfaya, un musée est consacré à « St-Ex l’écrivain » et son Petit Prince © AFP

CRETOIS Jules

Publié le 6 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Le Petit Prince a été traduit en langue hassanya, langue parlée en Mauritanie, au Sahara occidental, dans le sud du Maroc et dans le grand sud algérien. Le livre, présenté pendant le Salon du Livre de Paris, sera distribué « dans quelques jours et à plusieurs milliers d’exemplaires dans les librairies du Maroc », précise une source au Conseil national des droits de l’homme (CNDH), institution marocaine associée au projet de traduction.

Le hassanya, langue arabe qui emprunte aussi à l’amazigh, devient la 300e langue dans laquelle ce classique de l’auteur, Antoine de Saint-Exupéry, publié pour la première fois en 1943, est traduite. On considère qu’environ trois millions de personnes parlent aujourd’hui cette langue.

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L’aviateur du Sahara

Antoine de Saint-Exupéry, aviateur de profession avait été nommé chef d’escale à Cap Juby, au Maroc, dans les années 1920. L’auteur a aussi vécu entre Casablanca et Rabat et parle beaucoup du Maroc dans ses ouvrages, notamment dans Courrier Sud, Citadelle et Vol de nuit. Un certain nombre de ses biographes s’accordent pour dire que ses voyages dans le désert ont largement inspiré Le Petit Prince. Aujourd’hui, à Tarfaya, dans le Sahara, on trouve toujours un monument dédié à l’auteur ainsi qu’un petit musée, Antoine de Saint-Exupéry de Tarfaya.

Outre le CNDH, la Fondation Phosboucrâa, liée au géant du phosphate marocain, l’Office chérifien du phosphate (OCP), a soutenu le projet d’édition de cet ouvrage. Un beau projet de soft-power culturel de la part des institutions marocaines.

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