Élections législatives en Algérie : un scrutin souvent chahuté

Le 4 mai, les Algériens éliront leurs représentants à l’Assemblée. Depuis 1991, les élections législatives se tiennent dans un contexte social ou politique généralement agité.

Une femme passe devant une affiche pour les élections législatives, le 2 mars 2017 à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA

Une femme passe devant une affiche pour les élections législatives, le 2 mars 2017 à Alger. © Anis Belghoul/AP/SIPA

CRETOIS Jules

Publié le 6 avril 2017 Lecture : 1 minute.

C’est un rendez-vous très attendu dans le pays d’Abdelaziz Bouteflika. Le 4 mai, les Algériens sont appelés aux urnes pour élire leur nouvelle Assemblée, cinquième rendez-vous législatif de ce type depuis 1991.

Avant cette date, et depuis l’indépendance en 1962, les électeurs algériens n’avaient le choix qu’entre des militants du Front de libération nationale (FLN), le parti unique. En 1991, lors des premières élections libres, les islamistes arrivent en tête. On connaît la suite. La guerre civile frappe le pays de plein fouet.

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Depuis, le climat social et politique dans lequel se déroulent les élections législatives est le plus souvent tendu. Émeutes, attentats, appels au boycott… Rares sont les scrutins apaisés. Les résultats, eux, ne sont pas constants même si le FLN caracole le plus souvent en tête. Il arrive que des partis de l’opposition, notamment les deux partis d’inspiration berbériste, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Front des forces socialistes (FFS) boycottent le scrutin.

Les observateurs étrangers, d’ailleurs, doutent le plus souvent de la réalité des taux officiels de participation. Flashback de scrutins en scrutins, jusqu’en 1991.

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