À Niamey, le patron d’Orange pour l’Afrique obtient gain de cause
Le patron d’Orange pour l’Afrique et Moyen-Orient, Bruno Mettling, négociait depuis plusieurs mois pour l’ensemble des opérateurs télécoms.
![Bruno Mettling, au siège d’Orange, le 19 avril 2016. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/03/21/rs67452_vf16052617400005-scr.jpg)
Bruno Mettling, au siège d’Orange, le 19 avril 2016. © Vincent Fournier/JA
En déplacement à Niamey mercredi 5 avril, Bruno Mettling n’est pas revenu bredouille de sa longue journée de négociations avec le ministère des Télécoms et celui des Finances. Depuis septembre 2016, Orange et les autres opérateurs télécoms (Airtel et Moov/Maroc Télécom) ont entamé des discussions pour faire évoluer une fiscalité jugée confiscatoire et que Deloitte estimait dans un rapport récent à 42% du chiffre d’affaires du secteur.
Dans la ligne de mire, notamment : les taxes à la consommation spéciales sur les cartes SIM et l’utilisation des services mobiles (Turtel), celles sur les appels internationaux entrants (Tattie), mais aussi des taxes sur l’utilisation des réseaux télécoms. Orange aurait mis dans la balance son départ du pays, en cas de maintien de la fiscalité.
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