L’Égypte et le FMI veulent contenir l’inflation
Le Fonds monétaire international s’est engagé à réduire le taux d’inflation en Égypte, alors que le pays a mis en oeuvre une série de réformes économiques qui ont stimulé l’investissement mais ont fait flamber les prix.
![La directrice du FMI, Christine Lagarde, lors d’une réunion avec la Cemac, à Yaoundé, le 8 janvier 2016. © International Monetary Fund/CC/Flickr](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/03/01/23880847409_372e75f411_z.jpg)
La directrice du FMI, Christine Lagarde, lors d’une réunion avec la Cemac, à Yaoundé, le 8 janvier 2016. © International Monetary Fund/CC/Flickr
L’institution de Bretton Woods reconnaît « les sacrifices et les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux Égyptiens », a assuré ce mercredi 5 avril la patronne du FMI, Christine Lagarde, au sortir d’une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi .
« Le FMI travaille pour aider le gouvernement et la banque centrale à maintenir l’inflation sous contrôle et soutenir les efforts des autorités égyptiennes pour protéger les plus pauvres et les plus vulnérables« , a-t-elle ajouté, relta l’agence Bloomberg.
L’Égypte a levé les restrictions sur les devises étrangères en novembre dernier, afin d’attirer les investisseurs étrangers et ainsi favoriser l’octroi d’un prêt de 12 milliards de dollars du FMI.
Impact sur les plus pauvres
Mais le flottement de la livre égyptienne, la monnaie nationale, et la hausse du prix du carburant ont laminé la consommation dans ce pays de 92 millions d’habitants, dont la moitié vit juste en dessous du seuil de pauvreté.
Le taux annuel d’inflation a dépassé les 30% en février dernier et l’Égypte s’est dite prête à limiter l’impact des réformes sur les plus pauvres, notamment en maintenant les subventions sur les produits de première nécessité.
Le gouvernement, qui doit réduire une partie de ces subventions, vise désormais à réduire son déficit budgétaire à 9,1% du PIB l’an prochain, tout en visant une croissance à 4,6%.
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