Maroc : trois ans de prison pour avoir tenté de se jeter sur la voiture de Mohammed VI
Selon la presse marocaine, le jeune homme, condamné à trois ans de prison ferme, voulait « remettre au roi une lettre de doléances ».
![Mohammed VI dans une voiture, à Paris, en mai 2012. © Jacques Brinon/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/04/10/mohammed_vi_voiture_condamnation_trois_ans_prison.jpg)
Mohammed VI dans une voiture, à Paris, en mai 2012. © Jacques Brinon/AP/SIPA
Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été condamné à trois ans de prison ferme au Maroc pour avoir tenté de se jeter sur la voiture du roi Mohammed VI, rapporte l’AFP ce lundi 10 avril.
C’est a priori lui que l’on voit sur une vidéo mise en ligne le 23 mars sur les réseaux sociaux, en train de courir vers le cortège de Mohammed VI dans une avenue de Rabat, alors que le roi reçoit la visite au Maroc du roi Abdallah de Jordanie.
Arrivé près de la voiture du roi, le jeune homme est très vite stoppé par les membres de la garde royale, aidés par des motards escortant le véhicule royal, et plaqué au sol.
Selon la presse marocaine, le jeune homme voulait « remettre au roi une lettre de doléances ». Il a été poursuivi pour « entrave au cortège royal, menace d’atteinte à la vie d’autrui et atteinte à l’ordre public » a par ailleurs rapporté le quotidien Akhbar Al Yaoum. Des informations que le tribunal de Rabat n’avait pas encore confirmées ce lundi soir.
Lettres de doléances
Plusieurs vidéos montrant des incidents similaires − des personnes courant vers le cortège royal en espérant faire passer des demandes au souverain marocain − ont été diffusées sur les réseaux sociaux ces derniers mois.
En juillet 2016, le ministère de l’Intérieur avait de son côté mis en garde quant au « danger d’entraver la circulation et le passage du cortège royal sur la voie publique dans une tentative de bénéficier de certains avantages ». Six mois plus tard, le ministère avait précisé que « les services de sécurité accompagnant le cortège royal ne recevraient aucune demande ou doléance présentée de la sorte ».
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- Au Cameroun, les grandes écoles abandonnent-elles l’équilibre régional ?
- Sénégal : entre Macky Sall et Amadou Ba, l’ancien parti présidentiel se déchire
- Cedeao : quand le député anti-impérialiste Guy Marius Sagna s’en prend aux chefs d’État