Congo : trois journées « université morte » à Brazzaville

Enseignants et agents de l’Université publique du Congo à Brazzaville observent depuis mercredi et jusqu’à vendredi, trois journées « université morte » pour essayer de faire entendre leurs revendications salariales, a-t-on appris dans un communiqué publié par leur intersyndicale.

Sur le campus de l’Université Marien Ngouabi en mars 2008. © Vincent Fournier pour JA

Sur le campus de l’Université Marien Ngouabi en mars 2008. © Vincent Fournier pour JA

Publié le 12 avril 2017 Lecture : 1 minute.

« Le collège intersyndical décide de l’observation de trois journées université morte les 12, 13 et 14 avril pour marquer l’indignation de la communauté universitaire face au traitement dont elle est l’objet de la part de la tutelle », indique la déclaration des syndicats d’enseignants et d’agents publiée mardi 11 avril et relayée par l’AFP.

Parmi les points de contestation, les syndicats dénoncent notamment le décalage des dates de paiement des salaires des agents de l’université par rapport à celles des employés de la fonction publique et le retard dans l’exécution du budget de fonctionnement de l’Université, qui s’élève officiellement à 900 millions de francs CFA (plus d’1,3 million d’euros) par trimestre.

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Heures supplémentaires

Par ailleurs, le personnel enseignant réclame le paiement des heures supplémentaires − au-delà des heures statutaires de cours − ainsi que celles effectuées pendant la surveillance des examens par  le personnel non-enseignant.

Aucun cours n’a été dispensé et les administrations de l’université sont restées également fermées mercredi à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, la seule université publique du Congo, fondée en 1971. L’an dernier déjà, l’établissement avait connu un long épisode de grève, pour les mêmes motifs.

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