Tunisie : ce que Ghannouchi a dit à Washington

Lors de sa visite à Washington, début octobre, le leader islamiste tunisien Rached Ghannouchi, patron d’Ennahdha, a rencontré des membres du Congrès et de l’administration américaine.

Le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi. © AFP

Le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi. © AFP

Publié le 8 octobre 2014 Lecture : 1 minute.

Selon des sources au sein de l’ONG islamiste Center for the Study of Islam and Democracy (CSID), dont le siège est dans la capitale fédérale, il a proposé à ses interlocuteurs d’intervenir personnellement afin d’apaiser les tensions en Libye, au Yémen, au Soudan et en Inde, en échange d’une réhabilitation des Frères musulmans et de l’octroi d’un soutien financier à la Tunisie.

Faisant la promotion d’un islam moderne et modéré, Ghannouchi s’est prononcé, après les élections législatives et présidentielle, pour la nomination de figures consensuelles à la primature, à l’Assemblée et au gouvernement – ce qui est sans doute faire bon marché du verdict des urnes. Selon ces mêmes sources, c’est Bill Lawrence, président de l’Association tunisiano-américaine et consultant pour l’ONG Project on Middle East Democracy (Pomed), qui a organisé sa visite.

la suite après cette publicité

>> Lire aussi : début de la campagne électorale des législatives tunisiennes

Ancien directeur d’International Crisis Group Afrique du Nord, ce dernier a longtemps travaillé à l’ambassade américaine à Tripoli. Il a ensuite été chargé des affaires tunisiennes et libyennes au département d’État avant de se lancer dans le lobbying.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires