Londres confirme la libération d’un otage britannique en Libye
Le Foreign Office a annoncé samedi soir la libération de David Bolam, un ressortissant britannique enlevé depuis le 19 mai à Benghazi, dans l’est de la Libye. À en croire la BBC, une rançon aurait été versée aux ravisseurs…
David Bolam ne subira pas le même sort que deux de ses compatriotes décapités par l’État islamique. Le Britannique, enlevé le 19 mai à Benghazi, dans la partie est de la Libye, a été libéré. Une information confirmée le 4 octobre au soir par le gouvernement britannique qui a indiqué que l’ancien otage "est en sécurité et en bonne santé", et a pu retrouver sa famille, sans donner plus d’informations sur les conditions de cette libération.
"Ravi que l’enseignant de Benghazi David Bolam ait été libéré après plus de quatre mois en captivité", a tweeté Michael Aron, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Libye.
"C’est quelqu’un de déterminé et de tenace. Une personnalité brillante. Il est enseignant en anglais, l’un des meilleurs que j’ai jamais rencontrés", a raconté à la BBC un collègue de l’otage libéré, Ged O’Connor Challis, qui avait quitté l’établissement en décembre dernier après l’assassinat de l’enseignant américain, Ronnie Smith.
Une rançon a-t-elle été versée aux ravisseurs ?
Selon la BBC, de l’argent aurait bien été versé pour permettre la libération de l’enseignant, mais sans que le gouvernement britannique ne soit impliqué. La Grande-Bretagne dit avoir pour politique de ne jamais payer de rançon.
Peu de détails ont émergé sur l’enlèvement et la libération de David Bolam, âgé de 53 ans selon la presse britannique. Le Foreign Office et sa famille avaient réclamé le silence sur son kidnapping pour ne pas compromettre sa sécurité.
Le site américain de surveillance des sites islamistes, SITE, avait détecté une vidéo publiée sur YouTube le mois dernier, où David Bolam demandait au Premier ministre britannique David Cameron de favoriser sa libération.
Dans la vidéo, l’enseignant, portant une barbe et un t-shirt blanc, disait être en bonne santé et qu’il était "détendu depuis un très long moment". Il ne formulait cependant aucune revendication claire, faisant seulement référence à un échange de prisonniers récent. Cette vidéo, apparemment enregistrée en août, avait été publiée par un groupe disant s’appeler Jeish-al-Islam (Armée de l’islam), mais le SITE n’était pas en mesure de l’authentifier en raison d’un manque d’informations.
(Avec AFP)
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