Mali : l’état d’urgence rétabli pour dix jours après l’attaque de Gourma Rharous

L’état d’urgence au Mali, en vigueur avec de rares interruptions depuis près de 17 mois, a été rétabli pour dix jours à compter de la nuit de mercredi à jeudi, après l’attaque imputée à des jihadistes contre un camp de l’armée malienne à Gourma Rharous (nord), a annoncé le gouvernement.

Un convoi de militaires maliens vers Gao en 2013. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Un convoi de militaires maliens vers Gao en 2013. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 20 avril 2017 Lecture : 1 minute.

« La situation sécuritaire au Mali et dans la sous-région reste caractérisée par la persistance de la menace terroriste ainsi que des risques d’atteinte grave à la sécurité des personnes et de leurs biens », explique le gouvernement malien dans un communiqué adressé mercredi soir, 19 avril.

« En raison de cette situation précaire, l’état d’urgence est déclaré à nouveau pour une durée de dix jours à compter du mercredi 19 avril 2017 à minuit sur toute l’étendue du territoire national », indique le communiqué. Une mesure qui accorde notamment des possibilités d’intervention accrues aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.

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Attaque contre l’armée malienne

L’annonce du rétablissement de cette mesure intervient au lendemain d’une nouvelle attaque menée « par un groupe terroriste » qui a visée un camp de l’armée malienne, à Gourma Rharous, une localité d’accès difficile, située à quelque 120 kilomètres à l’est de Tombouctou, faisant cinq morts et « une dizaine de blessés » parmi les soldats maliens, selon un bilan officiel.

Cette mesure d’exception a été instaurée à plusieurs reprises dans le pays depuis l’attaque jihadiste contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako le 20 novembre 2015 (20 morts, outre deux assaillants tués).

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