Orange vise 400 millions d’euros d’activité dans les services financiers dès 2018

Jeudi, le groupe de télécommunications français a présenté Orange Bank, son nouveau service bancaire qui sera lancé en France le 6 juillet 2017, a annoncé le PDG du groupe, Stéphane Richard. Objectif : porter le chiffre d’affaires des services financiers, dont Orange Money en Afrique a été précurseur, à 400 millions d’euros en 2018.

Kiosque de Orange Money dans le quartier de Soumbedioun à Dakar (Sénégal), le 30.10.2014. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Kiosque de Orange Money dans le quartier de Soumbedioun à Dakar (Sénégal), le 30.10.2014. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Publié le 21 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Le lancement d’un service bancaire par l’opérateur de téléphonie mobile Orange était connu depuis qu’il avait racheté une participation majoritaire au capital Groupama Banque fin avril 2016. Orange Bank sera effectif en juillet 2017, a fait savoir jeudi son patron Stéphane Richard.

Si cette offre doit demeurer franco-française, et vise une clientèle de deux millions de personnes à terme, elle rejoint les ambitions du groupe en matière de services financiers dont Orange Money en Afrique a été précurseur. « L’objectif est d’atteindre 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 dans le domaine des services financiers, sur l’ensemble de nos marchés », écrit ainsi le groupe dans un communiqué.

Paiement mobile et envoi d’argent par SMS

Paiement mobile et envoi d’argent par SMS compteront parmi les principaux services de cette nouvelle banque mobile et des services de crédit et d’assurance suivront. Et complèteront sur le marché français l’offre de transferts d’argent, Orange Money, dont l’opérateur de téléphonie s’était doté en Afrique dès 2010. En 2015, Orange a réalisé environ 80 millions d’euros de revenus via ce service en 2015 pour 8 milliards d’euros de transactions.

Initialement destiné à la clientèle africaine et utilisé en 2016 par 18 millions de personnes dans 14 pays, Orange Money a étendu ce service à la France, avant d’être contraint par la BCEAO à suspendre ce type d’opérations. La banque centrale de la zone estimait alors que les transferts de fonds à l’international relèvent exclusivement du domaine des banques.

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