Maroc : Or noir ou chou blanc ?
Une trentaine d’opérateurs internationaux se partagent les 113 permis de recherche pétrolière (dont 90 en offshore) délivrés au Maroc. Mais, à l’heure de confirmer les gisements annoncés par les pétroliers, les officiels préfèrent ne pas trop s’avancer.
En octobre 2014, le britannique Genel Energy a annoncé la découverte de pétrole au large des côtes du Maroc. La prudence reste de rigueur. © DR
Publié le 8 janvier 2015 Lecture : 1 minute.
Pas une semaine ne passe sans que de nouvelles traces de pétrole ne soient annoncées au Maroc. Cette année, les investissements consacrés à l’exploration pétrolière avoisineraient les 5 milliards de dirhams (environ 450 millions d’euros). Aux géants que sont BP, Total ou Chevron s’est greffée une kyrielle de juniors : Kosmos Energy, San Leon Energy, Serica Energy, Genel Energy…
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Miroiter
En tout, une trentaine d’opérateurs internationaux se partagent les 113 permis de recherche (dont 90 en offshore) délivrés jusqu’ici.
Mais, à l’heure de confirmer les gisements annoncés par les pétroliers, les officiels marocains préfèrent ne pas trop s’avancer. Sans doute en souvenir du précédent de Talsint – en 2000, une compagnie texane avait fait miroiter d’énormes réserves, jamais trouvées depuis.
Résultat, aucune donnée ne fuite, tant sur les volumes en réserve que sur le potentiel de production. Les opérateurs continuent pourtant de prospecter.
L’américain Kosmos Energy a annoncé en novembre de nouveaux forages dans les quatre sites qu’il détient au large du Maroc, tandis que le pakistanais Petroleum Exploration lançait sa première campagne de forage à Tamanar, au sud d’Essaouira.
