État islamique : plus de 200 jihadistes tués au cours des raids aériens de la coalition
Une semaine après le début des frappes aériennes de la coalition de Washington et ses alliés arabes contre l’État islamique en Syrie, un premier bilan fait état de plus de 200 morts dans les rangs des jihadistes.
Une formation de F-18 américains. © Reuters
Publié le 30 septembre 2014 Lecture : 1 minute.
Les raids aériens de la coalition de Washington et ses alliés arabes infligent, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), des pertes conséquentes dans les rangs de l’État islamique en Syrie.
Selon l’ONG, au moins 211 jihadistes et 22 civils ont péri en une semaine. La majorité d’entre eux sont membres de l’organisation État islamique (EI), mais on compte également près de 60 combattants du front Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie, classée comme organisation "terroriste" par Washington.
Les frappes sont concentrées dans les provinces d’Alep, de Raqa (Nord), d’Idleb (Nord-Ouest), de Deir Ezzor (Est) et de Hassaka (Nord-Est).
La Syrie, " Ground Zero pour les jihadistes"
Le président américain Barack Obama avait admis dimanche que les États-Unis avaient sous-estimé la menace représentée par les groupes extrémistes en Syrie. Il a en outre qualifié ce pays de "Ground Zero pour les jihadistes à travers le monde".
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Par ailleurs, l’armée américaine a procédé à 4100 sorties aériennes en Irak et en Syrie depuis le lancement le 8 août de l’offensive contre l’EI, a indiqué un responsable militaire américain sous couvert de l’anonymat. Près de 1400 d’entre elles étaient des vols de ravitaillement pour les avions en date du 27 septembre, a précisé ce responsable, sans donner de chiffre sur les vols de surveillance.
S’ajoutent à cela une quarantaine de vols menés par les cinq pays arabes membres de la coalition emmenée par Washington contre l’EI depuis le 23 septembre. Selon le Pentagone, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Qatar ont mené 23 frappes aériennes en Syrie, les Américains, 66.
Si l’opération continuait sur cette cadence, le nombre de sorties aériennes en Irak et Syrie dépasserait l’intervention américaine aérienne en Libye. D’avril à fin août 2011, les États-Unis avaient accompli 5300 sorties aériennes dans le cadre d’une campagne menée par l’Otan.
(Avec AFP)
