Nouveau coup dur pour l’armée algérienne, déjà incapable de localiser et d’appréhender les assassins de l’otage français Hervé Gourdel. Selon la presse algérienne de ce lundi, deux militaires algériens dont un officier ont été tués dimanche 28 septembre par des terroristes dans la région de Sidi Bel Abbès, à 440 km à l’ouest d’Alger.

Ceux-ci auraient péri suite à une attaque jihadistes alors qu’ils inspectaient une centrale électrique du groupe public d’électricité et de gaz Sonelgaz, à Telagh, 80 km au sud de Sidi Bel Abbès. Les assaillants dont le nombre est inconnu auraient utilisé des armes automatiques.

3 000 militaires mobilisés dans l’est

C’est toujours dans cette même région de Sidi Bel Abbès que trois militaires et quatre gardes communaux – un corps de sécurité créé en 1994 pour lutter contre les groupes armés islamistes – avaient été tués en juillet dans l’explosion d’une bombe.

L’armée algérienne mène de front plusieurs opérations, dont l’une à l’est, en Kabylie, mobilise quelques 3 000 militaires pour retrouver le corps de l’otage français Hervé Gourdel et "neutraliser" le groupe lié à l’organisation État islamique (EI) qui a revendiqué son assassinat.

Le ministère algérien de la Défense a quant à lui réitéré mercredi dernier sa détermination à lutter contre les islamistes armés "où qu’ils se trouvent (…) jusqu’à leur élimination totale et la purification du pays de leurs actes abjects". Au moins 71 islamistes armés ont été tués depuis le début de l’année, selon l’armée.

(Avec AFP)