La start-up Nomad Education veut s’imposer sur le marché africain de l’éducation mobile

La start-up française Nomad Education, spécialisée dans l’éducation mobile à destination des lycéens et étudiants, a développé quatre applications gratuites destinées aux marchés d’Afrique francophone.

Photo d’illustration. © Sylvain Cherkaoui pour JA

Photo d’illustration. © Sylvain Cherkaoui pour JA

Publié le 3 mai 2017 Lecture : 1 minute.

Six mois après sa levée de fond de 800 000 euros, la start-up française Nomad Education, spécialisée dans le développement d’applications gratuites pour les collégiens, lycéens et étudiants, s’apprête à étendre son offre. Elle compte proposer d’ici peu une application « bac sciences » à destination de la Tunisie et du Sénégal, et trois applications, « bac sciences », « concours commerce » et « concours ingénieurs » aux usagers marocains.

« Nous souhaitons renforcer notre présence sur ce continent avec des applications mobiles dédiées pour nos 20% d’utilisateurs africains » détaille Caroline Maitrot-Feugeas, cofondatrice de Nomad Education. Ce déploiement africain s’appuie sur les atouts de la start-up, à savoir la gratuité des applications, un mode hors-connexion adapté aux aléas des connexions internet du continent et des quizz et cours conformes aux programmes officiels nationaux.

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Quizz et corrections détaillées

« Nous sommes actuellement les seuls à proposer des applications gratuites de révision en Afrique francophone » se félicite François Firmin, cofondateur de l’entreprise. « Nous entendons bien profiter de cette avance pour devenir l’un des acteurs référents de l’éducation mobile en Afrique, notre objectif étant de couvrir une majorité de pays. »

Créée en 2011, Nomad Education propose une cinquantaine d’application gratuites − en majorité des quizz avec corrections détaillées − qui ont été téléchargées plus de 700 000 fois. La start-up prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2020, qui sera constitué à 70% par l’apport de contacts auprès de partenaires (cours de soutien, séjours linguistiques, banques, résidences universitaires, etc…). À ce titre, le Maroc représente un marché intéressant depuis l’implantation dans le pays de Science-po et de l’Université Dauphine.

D’autres groupes français comptent profiter de l’engouement autour des formations digitales en Afrique. Open Classroom, qui propose des formations certifiantes et diplômantes, compte déjà plus de 20% d’usagers africains.

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