Un minibus saute sur une mine oubliée en Guinée-Bissau, 21 morts

Vingt et un passagers d’un minibus ont été tués par l’explosion d’une mine abandonnée dans le nord de la Guinée-Bissau, selon un nouveau bilan communiqué dimanche à l’AFP par des sources hospitalières et proche du gouvernement, qui a décrété deux jours de deuil national.

Des soldats dans une rue de Bissau. © AFP

Des soldats dans une rue de Bissau. © AFP

Publié le 28 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Un précédant bilan de la police avait fait état d’au moins 19 passagers tués lors de cet accident survenu samedi. Le nombre de morts a été revu à 21 à la suite du décès de deux blessés, a déclaré dimanche à l’AFP une source hospitalière. L’information a été confirmée par une source proche du gouvernement.

Le nombre total de blessés est de quinze, selon les mêmes sources. Le gouvernement a annoncé samedi deux jours de deuil national, à partir de dimanche. Une commission d’enquête a été créée pour "faire la lumière sur les circonstances de l’accident survenu sur une piste peu fréquentée", entre les localités de Bissora et Enxeia, à 70 km au nord de Bissau, selon un communiqué gouvernemental.

la suite après cette publicité

L’explosion s’est produite lorsque le chauffeur du véhicule a tenté d’éviter une flaque d’eau, avaient indiqué des témoins à l’AFP. Une équipe de démineurs de l’armée s’était aussitôt rendue sur place pour déterminer les circonstances de l’accident et la nature de l’engin. Il daterait de la lutte pour l’indépendance entre le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) et le colonisateur portugais il y a 40 ans, selon des sources militaires citées par la radio nationale.

Quelque 4.000 mines antipersonnel et antichar ont été abandonnées par l’armée coloniale portugaise pendant la guerre d’indépendance (1961-1974), selon le Centre d’actions anti-mines (Caami).

(AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires