RDC : manifestation contre la modification de la Constitution
Plus de deux mille personnes ont manifesté, samedi matin, à Kinshasa, contre l’intention prêtée au président Joseph Kabila de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
![Manifestation contre la révision de la Constitution en RDC, le 13 septembre 2014 à Kinshasa. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/27/027092014162450000000rdcongo.jpg)
Manifestation contre la révision de la Constitution en RDC, le 13 septembre 2014 à Kinshasa. © AFP
Réunis à l’appel de plusieurs partis d’opposition, les manifestants ont quitté l’échangeur de Limete vers 11h00 (09h00 GMT). Ils – en grande majorité des hommes jeunes- défilaient dans une ambiance bon enfant aux cris de "Kabila doit partir", et devaient rallier le stade des Martyrs, dans le nord de la capitale au bout d’une marche de 5 km environ.
Dans le cortège étaient présents Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et actuel président de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) et Bruno Mavungu, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ainsi que des représentants d’une dizaine de petits partis. L’UNC et l’UDPS sont deux des principaux partis d’opposition, représentés au Parlement.
"Touche pas à ma Constitution"
L’opposition soupçonne M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de vouloir modifier la Constitution congolaise afin de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, date à laquelle il doit légalement quitter la présidence. Peu de policiers étaient visibles aux abords de la manifestation.
"Touche pas à ma Constitution", "Le peuple défendra sa Constitution jusqu’au sacrifice suprême", pouvait-on lire sur des banderoles agitées au son des sifflets, des fanfares, ou de chants à la louange d’Étienne Tshisekedi, chef de l’UDPS, arrivé en deuxième position à l’élection présidentielle de 2011. L’opposition n’a jamais accepté les résultats de ce scrutin dont la communauté internationale a dénoncé les nombreuses irrégularités.
(AFP)
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