Pour la première fois depuis son élection, le président ghanéen Nana Akufo-Addo se rend Côte d’Ivoire

Quatre mois après son investiture, le président ghanéen Nana Akufo-Addo est arrivé vendredi 5 mai pour « une visite de travail et d’amitié » de deux jours à Abidjan, son premier déplacement officiel en Côte d’Ivoire depuis son élection.

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, le jour de son investiture, le 7 janvier 2017, à Accra. © AP/SIPA

Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, le jour de son investiture, le 7 janvier 2017, à Accra. © AP/SIPA

Publié le 5 mai 2017 Lecture : 2 minutes.

Crise du cacao, litige frontalier… Les sujets de discussion ne devraient pas manquer entre Alassane Ouattara et son homologue ghanéen Nana Akufo-Addo, arrivé vendredi 5 mai pour une visite de deux jours à Abidjan, sa première en terre ivoirienne depuis son accession au pouvoir.

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Alliance des deux pays face à la crise du cacao

Au menu de la visite de Nana Akufo-Addo : « Un tête-à-tête avec le Président ivoirien au Palais de la Présidence », fait savoir la communication de la présidence ivoirienne. Des discussions qui pourraient s’attarder sur la crise du cacao, dont la baisse des prix impacte durement ces deux pays à l’origine de 60% de la production mondiale.

Face à cette chute brutale des cours, les deux voisins ont d’ailleurs décidé de s’allier mi-avril. « Les deux chefs d’État ont donné des instructions très fermes. Dorénavant, les leaders de la filière cacao dans le monde parleront d’une seule voix partout et à chaque instant », avait ainsi déclaré Massandjé Touré-Litsé, directrice générale du Conseil café-cacao (CCC) au terme d’une réunion à Abidjan avec son homologue ghanéen, Joseph Boahen Aidoo.

« La Côte d’Ivoire est notre grand voisin de l’Ouest »

Alliés face à la crise du cacao, les deux pays voisins s’opposent en revanche sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux États souhaitent exploiter. Un litige actuellement jugé devant le Tribunal international du droit de la mer de Hambourg.

Ce différend frontalier ne devrait pas affecter les relations entre les deux États et leurs présidents, réputés proches. « Lors de nos premières discussions sur le sujet avec le président Ouattara, nous nous sommes accordés sur une chose : quelle que soit la décision du Tribunal international du droit de la mer, qui doit être rendue à Hambourg en septembre, nous l’accepterons et continuerons de coopérer, pour le bien de nos deux pays », déclarait le président ghanéen dans une interview accordée à Jeune Afrique en avril dernier.  Avant d’ajouter : « La Côte d’Ivoire est notre grand voisin de l’Ouest, nous ne pouvons donc nous permettre de connaître des périodes de tension avec elle ».

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