Le navigateur mobile Opera va investir 100 millions de dollars dans l’internet africain

Opera, le développeur du moteur de recherche du même nom, a annoncé mardi vouloir investir 100 millions de dollars sur le continent au cours des deux prochaines années, pour accompagner la croissance de l’économie digitale africaine.

Le navigateur Opera Mini sur smartphone © CC Johan Larsson, https://www.flickr.com/photos/johanl/4424185115

Le navigateur Opera Mini sur smartphone © CC Johan Larsson, https://www.flickr.com/photos/johanl/4424185115

Publié le 12 mai 2017 Lecture : 1 minute.

Ces investissements serviront à augmenter le taux de pénétration internet et à renforcer les écosystèmes digitaux avec des acteurs locaux, a annoncé, mardi, le groupe qui vient de dépasser la barre des 100 millions d’utilisateurs mensuels sur le continent.

L’opérateur veut s’attaquer aux principaux freins du développement d’internet en Afrique (manque de contenus adaptés, prix d’accès encore coûteux…) en investissant dans le développement d’un moteur de recherche qui mettra en valeur des contenus locaux et personnalisés, tout en réduisant jusqu’à 90% du volume de données échangées grâce à la compression.

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Partenaires locaux

Opera recherche également des partenaires locaux pour intégrer dans son navigateur des services à valeur ajoutée, comme le paiement mobile ou l’analyse de données. « Nous comptons (…) construire une plateforme en collaboration avec des partenaires locaux. Cette plateforme élargira la base d’utilisateurs pour les fournisseurs de contenu, les entreprises de e-commerce, les opérateurs et les équipementiers pour renforcer l’écosystème internet africain », a déclaré Richard Monday, vice-président Afrique de Opera Software.

« L’Afrique est un marché essentiel pour Opera. Sur les vingts pays qui représentent les plus gros utilisateurs d’Opera Mini [moteur de recherche pour mobile à faible consommation de données], neuf se trouvent en Afrique », a-t-il rappelé.

Opera possède des bureaux en Afrique du Sud, et en ouvre d’autres à Lagos, au Nigeria, et à Nairobi, au Kenya, pour accompagner son développement. Le groupe devrait y embaucher plus de 100 personnes au cours des trois prochaines années.

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