Transhumance : sur la piste des éleveurs peuls
C’est à un voyage intemporel, dans une Afrique éternelle que nous convie Gilles Coulon dans son exposition « Transhumance », présentée jusqu’à la mi-juin à la galerie Dupon, dans le 18ème arrondissement parisien.
Le photographe, récompensé en 1997 du premier prix World Press, a suivi pendant plus d’un mois des éleveurs peuls et leur troupeau de bêtes à cornes, quelque part entre le Burkina Faso et le Togo. Des pâturages, aussi gras en saison humide que poussiéreux en saison sèche, aux flots impétueux des rivières traversées avec difficulté par des « cow-boys » qui ne savent pas nager, l’artiste nous montre, en une trentaine de clichés, un quotidien qui prend parfois des allures d’odyssée.
Familier de l’Afrique de l’Ouest qu’il sillonne depuis une vingtaine d’année, Gilles Coulon a travaillé cette fois avec l’association Acting for Life qui, depuis 40 ans, propose des programmes d’appui à l’agro-pastoralisme à travers l’Afrique francophone.
L’occasion était donc belle pour cette association, présente dans une dizaine de pays du continent et qui travaille avec une trentaine d’organisations locales, d’organiser cette première exposition « sur cette question de la mobilité dans un secteur agricole qui, dans cette région, concerne 80 millions de personnes », comme le rappelle Bertrand Lebel, directeur d’Acting for Life.
Exposition à partir du 12 mai jusqu’au 16 juin 2017 à la galerie Dupon, 74, rue Joseph de Maistre, 75018, Paris.
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