Hajj : l’Afrique de l’Ouest dans les starting-blocks

Quelques semaines avant le début du hajj, l’Afrique de l’Ouest est parée pour ce grand pélerinage.

Des pèlerins en 2013. © CEM OKSUZ / AFP

Des pèlerins en 2013. © CEM OKSUZ / AFP

Publié le 29 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le Mali bénéficie cette année d’un quota de 9 000 pèlerins. À la différence du Sénégal, 90 % d’entre eux sont encadrés par des organismes privés, l’État se limitant essentiellement à un rôle de régulation et de contrôle.

Les voyagistes ont fixé leur forfait à 2,8 millions de F CFA (4 270 euros), tandis que l’offre gouvernementale s’élève à 2,7 millions de F CFA – c’est la plus chère de la sous-région malgré une baisse significative par rapport à 2013 (de 200 000 F CFA). Les vols sont répartis entre la saoudienne NAS Air et les compagnies desservant habituellement l’Arabie saoudite comme Royal Air Maroc ou Air France.

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Au Niger, où un Commissariat à l’organisation du hajj et de la oumra (Coho) a été créé en 2013, la quasi-totalité des 12 700 pèlerins était inscrite au 22 juillet. Ils sont pris en charge par 179 agences, pour un coût moyen de 2,2 millions de F CFA. Quant au Burkina Faso, douze agences agréées y gèrent les 5 500 voyageurs. Après avoir réglé leur participation (2 millions de F CFA), ils seront acheminés par NAS Air, une infime minorité empruntant des vols réguliers.

En Côte d’Ivoire enfin, où l’organisation est confiée au Commissariat du hajj (placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur), 5 600 pèlerins pourront fouler le sol des lieux saints (4 200 constituant le contingent étatique et 1 200 dépendant du secteur privé). Cette année, il leur en coûtera 2 millions de F CFA, et les vols affrétés pour l’occasion seront assurés par Air Côte d’Ivoire.

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