Après Zuma, Ramtane Lamamra à la tête de l’UA ?
Le mandat de l’actuelle présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, se termine en 2016. Et déjà, certains se pressent pour lui trouver un successeur.
![Ramtane Lamamra dans son bureau à Alger, en décembre 2013. © Louiza Ammi pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/22/02209201416223000000020140922lamamra.jpg)
Ramtane Lamamra dans son bureau à Alger, en décembre 2013. © Louiza Ammi pour J.A.
Pour succéder à Nkosazana Dlamini-Zuma, dont on estime généralement qu’elle ne sollicitera pas en 2016 un second mandat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, l’Algérie aurait d’ores et déjà un candidat de poids : Ramtane Lamamra, son actuel ministre des Affaires étrangères. C’est du moins ce que l’on avance de source très informée à Paris, où l’on ajoute que "les Algériens ont fait savoir qu’ils préemptaient le siège".
Ancien ambassadeur, Lamamra, 62 ans, connaît bien les rouages de l’Union africaine pour avoir été son envoyé spécial au Liberia et occupé pendant cinq ans le poste de commissaire à la paix et à la sécurité. Il dirige la diplomatie algérienne depuis septembre 2013. "S’il se présente avec l’accord de l’Afrique du Sud et de l’Égypte, ce qui semble être le cas, il sera difficile pour le Nigeria de lui résister", estime-t-on à Paris.
>> Lire aussi : Ramtane Lamamra : "L’Algérie est là pour régler les différends, pas pour les exacerber"
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Damiba à Ibrahim Traoré : « Je ne peux pas garder le silence face aux exactions contre les civils »
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré