Libye : Haftar ? « Une déception »
Le général libyen Khalifa Haftar est dans la ligne de mire de Paris et du Caire. Les deux pays sont d’accord sur un point : l’écarter pour espérer mettre un terme à la crise.
À propos de la Libye, Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, a une "communauté de vues" avec Jean-Yves le Drian, le ministre français de La Défense, qu’il a reçu au palais présidentiel d’Héliopolis, dans la soirée du 15 septembre. Les deux pays sont d’accord pour reconnaître la Chambre des représentants de Tobrouk comme "seule institution légitime", alors que d’autres Occidentaux, Britanniques en tête, préfèrent maintenir le dialogue avec le Congrès général national (CGN), l’ancien Parlement.
>> Lire aussi : la première vie de Khalifa Haftar, condottiere des sables
Sur le terrain, "le général Haftar nous a déçu, il a été incapable de contenir Ansar al-Charia, qui a même renforcé ses positions en Cyrénaïque", juge un responsable égyptien. Un consensus semble d’ailleurs se dégager pour l’écarter. "Depuis la nomination d’un nouveau chef d’état-major [le colonel Abdel Razzak Nadhouri, auparavant numéro deux de Haftar, le 24 août], le plan se précise : il faut poursuivre l’opération Dignité mais écarter Haftar", poursuit la même source.
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