ONU : le sommet sur le climat s’ouvre à New York

Des représentants de plus de 120 pays se rencontrent mardi à New York pour un sommet de l’ONU sur le climat. Objectif : donner un nouvel élan aux négociations internationales à venir sur le réchauffement climatique.

Manifestation à New York à la veille du sommet sur le climat à l’ONU. © AFP

Manifestation à New York à la veille du sommet sur le climat à l’ONU. © AFP

Publié le 23 septembre 2014 Lecture : 2 minutes.

"Il est maintenant temps d’agir" contre le changement climatique. Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, initiateur du sommet de l’ONU sur le climat prévu de longue date qui s’ouvre enfin le 23 septembre à New-York, espère galvaniser les énergies dans la perspective d’un grand accord international en 2015 à Paris.

Plusieurs dirigeants du monde ont répondu présents à son invitation, parmi lesquels le président américain, Barack Obama, dont la marge de manœuvré est toutefois limitée en raison d’un Congrès réticent, le président français, François Hollande, et des dizaines de chefs d’État ou de gouvernement représentant plus de 120 pays.

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Lors d’une conférence de presse à New York tenue avant l’ouverture du sommet, John Kerry, le secrétaire d’État américain, a indiqué que le réchauffement climatique était "le plus grave défi de notre planète". "Il y a des endroits dans le monde où on s’entretue pour de l’eau à cause de la sécheresse", accentuée par le réchauffement, a-t-il souligné.

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Faciliter la signature d’un accord en 2015

Le sommet n’est pas censé être une session de négociation, mais les participants devraient annoncer des engagements qui faciliteront un accord contraignant à la conférence internationale de Paris fin 2015.

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Même si l’intervention américaine en Syrie risque d’alimenter les débats, en marge du sommet, "d’ores et déjà, c’est la plus grande concentration de dirigeants mondiaux jamais réunie sur ce dossier", s’est-on réjoui à l’ONU.

L’attention se tournera vers les grands pays émergents, en premier lieu la Chine et l’Inde. Parmi les principaux pollueurs avec les États-Unis, Pékin et New Delhi rechignent à réduire leurs émissions pour ne pas ralentir leur croissance et insistent pour que les nations industrialisées paient la majeure partie de la facture. D’ailleurs la Chine n’a envoyé à New York qu’un vice-Premier ministre, Zhang Gaoli, et l’Inde son ministre de l’Environnement.

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Ne pas répéter les "erreurs de Copenhague"

Mais Robert Orr, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de préparer le sommet, se veut optimiste. "New York ne répètera pas les erreurs de Copenhague en 2009, où chefs d’État et de gouvernement n’avaient été sollicités qu’à la dernière minute", a-t-il rassuré.

Il s’est également félicité de la présence massive des décideurs économiques qui "ont déjà lancé la course aux investissements" : on attend 250 chefs d’entreprises, dont de nombreuses françaises (Lafarge, Veolia, EDF).

Parmi les orateurs programmés à l’ouverture du sommet, on cite l’acteur Leonardo DiCaprio, tout juste intronisé "messager de la paix" de l’ONU pour le climat, ainsi que l’actrice chinoise Li Bingbing et l’ancien vice-président américain Al Gore.

(Avec AFP)

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