Ebola : l’OMS dénonce le marché noir du « sang de survivants »

Dans la lutte contre le virus Ebola, qui a déjà fait 2 630 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la recherche d’un sérum a provoqué des effets pervers. L’OMS a ainsi dénoncé un nouveau commerce : celui du sang de personnes ayant survécu au virus. Explications.

Des tenues de protection contre le virus Ebola. © AFP

Des tenues de protection contre le virus Ebola. © AFP

Publié le 19 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

L’épidémie de virus Ebola, qui a fait 2 630 morts selon le dernier bilan de l’OMS, a des conséquences que l’on n’imaginait guère. Selon l’OMS, qui tire la sonnette d’alarme, un nouveau commerce est apparu récemment : celui du sang de personnes ayant résisté au virus.

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En effet, une des pistes suivies par les chercheurs est le "sérum de convalescence", sur la base de sang prélevé à un survivant, une personne sur deux environ guérissant de la fièvre hémorragique. La chaîne américaine CNN rappelle ainsi que le médecin américain Kent Brantly, récemment guéri de l’infection, a donné son sang à un de ses compatriotes infectés.

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Mais cette technique a fait naître des espoirs et un juteux business, le "sang de survivant" s’achètant désormais au marché noir. Les risques sont pourtant grands. "Des études suggèrent que des transfusions peuvent prévenir ou traiter l’infection, mais leurs résultats sont encore difficiles à interpréter", souligne l’OMS. En outre, une transfusion sauvage peut causer un choc anaphylactique mortel ou transmettre d’autres maladies, comme le sida.

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