RDC : appel au départ de Kabila, le gouvernement répond à l’Église catholique

Le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, a répondu jeudi au message des évêques du pays qui ont réitéré leur appel au départ en 2016 du président Kabila.

Le ministre congolais (RDC) de la Communication et des Médias Lambert Mende. © Vincent Fournier/J.A.

Le ministre congolais (RDC) de la Communication et des Médias Lambert Mende. © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 18 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

C’est un nouvel épisode du combat que se livrent à distance le gouvernement congolais (RDC) et l’église catholique locale. Lambert Mende, ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, accuse les prélats d’être à la solde de "maîtres à penser occidentaux", dénonçant au passage leur opposition à tout projet qui aiderait le président Joseph Kabila à se représenter en 2016.

En visite à Rome dans le cadre d’une visite quinquennale au Pape, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) avait insisté dimanche, dans un message à l’attention des fidèles et du gouvernement, sur le maintien en l’état de l’article 220. Cette disposition interdit la modification de la Constitution qui permettrait à Joseph Kabila d’être candidat à sa succession en 2016.

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>> Lire aussi : Kengo wa Dondo met en garde contre une modification de la Constitution

"La question de la modification de la Constitution n’est pas pour l’instant pas à l’ordre du jour", selon Lambert Mende qui précise toutefois qu’en démocratie tout peut être discuté, y compris les dispositions verrouillées dans la loi fondamentale.

Le porte-parole insiste enfin sur la nécessité de poser, le moment venu, la question au peuple par un référendum.

(Avec AFP)

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