Les étrangers ne peuvent plus travailler au Soudan du Sud
Dans une circulaire publiée mardi, le gouvernement sud-soudanais a exigé de toutes les entreprises privées et ONG opérant dans le pays qu’elles cessent d’employer des étrangers à partir du 15 septembre.
Un membre de MSF soigne un enfant sud-soudanais, le 30 mai 2014 à Malakal. © AFP
Publié le 16 septembre 2014 Lecture : 1 minute.
Plus de droit de travail pour les étrangers au Soudan du Sud. C’est la teneur de la décision prise par le gouvernement. Selon une circulaire datée du 12 septembre et publiée quatre jours plus tard, Ngor Kolong Ngor, ministre sud-soudanais du Travail, a en effet ordonné "à toutes les ONG et compagnies privées opérant dans le pays de notifier à tous les étrangers travaillant pour elles, à tous les postes, de cesser de travailler sur le champ".
Tous les employeurs qui font travailler des étrangers ont un préavis d’un mois, soit du 15 septembre au 15 octobre, pour affecter des citoyens sud-soudanais compétents aux postes vacants, selon la circulaire.
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"Publier les postes vacants"
"Il est demandé à toutes ces institutions, entreprises et entités commerciales de publier les postes vacants de directeurs exécutifs, chefs du personnel, secrétaires, responsable des ressources humaines, chargés des relations publiques, chargés des approvisionnements/logisticiens, personnels d’accueil, agents du protocole et réceptionnistes", a ajouté le ministre.
Aucune explication n’a été fournie, pour l’instant, sur les motivations de cette mesure.
(Avec AFP)
