Congo-Brazzaville : Denis Sassou-Nguesso inaugure le barrage de Liouesso, qui doit améliorer la couverture électrique dans le nord

La centrale hydroélectrique de Liouesso a été inaugurée lundi au terme de cinq ans de travaux qui avaient été confiés à une entreprise chinoise. La nouvelle infrastructure doit améliorer l’approvisionnement électrique dans le département de la Sangha.

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012. © Maxim Shipenkov/AP/SIPA

Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, en 2012. © Maxim Shipenkov/AP/SIPA

Publié le 30 mai 2017 Lecture : 1 minute.

La centrale hydroélectrique de Liouesso, non loin de la frontière avec le Cameroun au nord du Congo-Brazzaville, a été inaugurée lundi par le président la République Denis Sassou-Nguesso au terme de cinq années de travaux, rapporte Reuters mardi. Avec ses 19,5 mégawatts, elle doit alimenter les villes voisines de Ouesso et Mokéko, dans une région encore marquée par un taux très faible de couverture électrique.

Car dans le département de la Sangha, hormis la Société nationale d’électricité (SNE) qui dispose d’une centrale thermique de 3 MW à Ouesso, seuls les groupes électrogènes et les installations solaires procurent de l’électricité à un petit nombre d’habitants.

la suite après cette publicité

Une révolution pour les habitants

C’est dire si le barrage inauguré sur les bords de la rivière Lengoué promet de révolutionner le quotidien des habitants.

Construit par l’entreprise China Gezhouba Group pour 109 millions de dollars, après que le chantier lui a été confié en 2012, il porte les capacités hydroélectriques du pays à 214 MW, selon un chiffre cité par Reuters, la capacité électrique installée totale du pays s’élevant à 600 MW.

Le taux de couverture du pays en électricité demeure inférieure à 50% dans les villes et est estimée à 5,6% en milieu rural.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

La rédaction vous recommande

Le grand gâchis de l’hydroélectricité en Afrique

Derniers travaux à la nouvelle centrale d’Imboulou, en janvier 2010. © GUY-GERVAIS KITINA/AFP

Vivre au rythme des délestages

Contenus partenaires