Francophonie : Buyoya au Canada, grata ou non grata ?

Invité au Canada, le candidat burundais à la succession d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie, Pierre Buyoya, va essayer de prouver qu’il n’est pas interdit de séjour dans ce pays pour cause de passé putschiste. Mais ce n’est pas gagné d’avance…

Pierre Buyoya a été président du Burundi de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Pierre Buyoya a été président du Burundi de 1987 à 1993 puis de 1996 à 2003. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 18 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Candidat à la succession d’Abdou Diouf à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le Mauricien Jean-Claude de L’Estrac a un programme de campagne chargé pour la seconde quinzaine de septembre. Il se rendra tour à tour à Paris (le 24), Bruxelles, Monaco, Bucarest, Rabat, Tunis et Dakar, où il espère s’entretenir avec le président Macky Sall.

Pierre Buyoya, l’un de ses adversaires, a pour sa part séjourné en France, en Belgique et en Suisse et souhaite à présent se rendre au Canada, où il est invité par une université et par le Réseau de recherche sur les opérations de paix (ROP), un institut dont le siège est à Montréal et auquel est associé le géopolitologue Emmanuel Dupuy, lequel orchestre depuis Paris la communication de l’ancien président burundais.

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Enjeu de l’opération : tordre le cou à une rumeur selon laquelle Buyoya serait interdit de séjour au Canada pour cause de passé putschiste. L’intéressé n’est apparemment pas très optimiste. "S’ils me refusaient le visa d’entrée, ce serait à cause de la candidature de Michaëlle Jean", a-t-il confié à un responsable français, début septembre.

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