Le Grand invité de l’économie RFI-Jeune Afrique – Pierre Goudiaby Atepa : « Je suis attristé par la décision de Trump »

L’architecte et entrepreneur Pierre Goudiaby Atepa s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.

Pierre Goudiaby Atépa (Sénégal), architecte, homme d’affaires, président du Conseil d’administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan. A RFI, le 2 juin 2017. © Vincent Fournier/JA

Pierre Goudiaby Atépa (Sénégal), architecte, homme d’affaires, président du Conseil d’administration de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières d’Abidjan. A RFI, le 2 juin 2017. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 2 juin 2017 Lecture : 2 minutes.

Âgé de 70 ans, l’architecte et entrepreneur sénégalais Pierre Goudiaby Atepa a notamment réalisé les sièges de la BCEAO et de la Cedeao, ou encore le Monument de la renaissance africaine à Dakar. Mais celui qui est aussi président de la Bourse régionale des valeurs mobilières a développé un groupe aux activités largement plus diversifiées, allant des mines aux satellites. Et s’affirme comme un militant de la cause du secteur privé africain.

Climat

« Je suis attristé par la décision du président Trump de retirer son pays de l’accord de Paris. Il se comporte comme un entrepreneur sans ni foi ni loi. Les États-Unis devraient donner un exemple de ce qu’il faut faire de notre planète et j’ai à ce titre beaucoup apprécié la réaction du président français Macron. Ce qui me rassure, c’est que les autres pays ne se retirent pas. Je pense aussi que les Américains réagiront à la décision de leur président. »

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Villes nouvelles

« Aujourd’hui, nous pouvons réaliser des villes nouvelles où l’on utilise tous les atouts des nouvelles technologies et qui respectent l’environnement. Leur éclosion va nous permettre de redéfinir l’espace, comme nous le faisons à côté de Dakar à Diamniadio. Nous pouvons aussi imaginer des modes différents de financement : pour la ville nouvelle du Lac Rose, nous réfléchissons à la possibilité de solliciter l’épargne populaire. »

Anglais

« Dans le monde d’aujourd’hui, ne pas maîtriser l’anglais est un important handicap. Il faut donc en faire la deuxième langue officielle de nos pays francophones. Il ne s’agit évidemment pas de renoncer à la francophonie, mais de regarder la réalité en face. »

Ressources

« Nos ressources nous appartiennent de droit. Mais quand on privatise des grandes entreprises, quel Africain a les moyens de candidater ? De nouveaux mécanismes financiers pourraient permettre à des opérateurs locaux d’aller dans ces secteurs. »

Timis

« C’est un ami, nous ne faisons pas d’affaires ensemble. Aujourd’hui, il est très facile de le critiquer. Mais lorsqu’il a investi, personne ne voulait s’arrêter au Sénégal car rien n’indiquait la présence de pétrole. »

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